Entre l’attitude qu’on voudrait avoir et le comportement qu’on a réellement en situation, il peut y avoir un écart net. C’est vrai notamment quand on décide de modifier un comportement, de quitter des ornières. Je trouve cette étape particulièrement frustrante : j’ai compris la théorie, mais la pratique ne suit pas.

Laissez-moi vous raconter quelque chose. Notre cerveau possède une catégorie particulière de neurones : les neurones-miroirs. Ils s’activent quand on agit, ainsi que lorsqu’on regarde quelqu’un agir. Les apprentissages de ce qu’on observe sont facilités. Par exemple, observer quelqu’un danser active ces neurones spécifiques. Cette étape, l’observation, prépare et facilite l’apprentissage des mouvements à faire pour danser à son tour.

C’est une façon formidable d’apprendre, efficace et peu fatigante ! Une belle partie de nos apprentissages se fait ainsi, car c’est ce qu’on a observé comme étant « normal », comme par imprégnation.

Hélas, quand on décide de se démarquer de ses modèles, on peut rencontrer des difficultés. En effet, plus un comportement est ancien, plus il a été intégré tôt dans l’enfance, plus il est considéré comme normal dans l’entourage, plus il faudra d’énergie et de motivation pour le désapprendre.

C’est pourquoi, je vous propose, en plus de l’accompagnement individuel, des formations, des groupes de partages et des conférences : observer d’autres façons de faire peut être inspirant pour trouver son style.

Et vous, comment faites-vous avec vos ornières ?

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