« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. » Cette citation de Nelson Mandela me touche et m’émerveille depuis des années, car l’erreur fait parti de notre quotidien et pourtant, le progrès reste un effort surprenant.
En effet le fonctionnement neurologique du cerveau humain implique que plus nous faisons quelque chose, plus ça nous est facile de le refaire. Cette particularité facilite les apprentissages par la création et le renforcement de chemins neuronaux. Elle corse aussi un peu la donne quand parfois nous devons ou avons besoin d’évoluer, car il faudra un peu de temps avant que la nouvelle habitude laisse une empreinte plus importante que la précédente.
Pour cette nouvelle série d’articles, je vais aborder les difficultés que l’on peut rencontrer quand on essaie de remplacer un comportement qui ne convient plus par un nouveau. J’ai prévu de l’aborder de 4 manières différentes, en 4 articles à paraître dans les prochains jours. Dans celui-ci, j’ai bien sûr choisi une approche qui sort des sentiers battus.
Dans le film « Oui, mais » , de Yves Lavandier, un psy, joué par Gérard Jugnot s’adresse à une patiente, jouée par Émilie Dequenne. Il lui explique que, quand on tombe dans une fosse à purin, la première chose à faire est d’en sortir. Ensuite seulement on peut observer comment on en est arrivé là et quoi faire pour ne pas y retourner.
Je vous épargnerai les commentaires qui mettent l’accent sur la culpabilité d’être tombé·e dans le purin. À la place, je vais directement vous proposer un premier exercice ayant comme objectif de vous permettre de retrouver un certain calme. Ainsi vous pourrez ensuite observer et chercher comment quitter la fosse.
Ma proposition peut paraître simpliste, mais je sais que ce n’est pas si facile. Pour tester, écoutez l’enregistrement et laissez-vous guider.
Peut-être voudrez-vous partagez ici ce que vous avez vécu durant l’exercice et ce que ça a permis ensuite ?
Pingback:Sortir de ses ornières 3/4 - Agnès Mazière