Pour cet article, je vais maintenant aborder la question de l’angoisse dans le cadre des soins et donc pour les soignant·e·s.

En effet, les professions de la santé et du soin ont cette particularité : ce que nous faisons est parfois source d’appréhension. Il y a des soins qui sont désagréables, des pathologies qui engendrent de la douleur physique, mais aussi les mauvaises nouvelles. Alors, comment exprimer sa bienveillance quand on doit faire ou dire quelque chose de pénible ?

Depuis ma formation en soins infirmiers, je me suis demandé comment répondre à cette question. J’ai cherché des pistes auprès de mes formateurs, de mes collègues, mais les réponses que j’obtenaient restaient un peu trop théoriques pour moi.

Paradoxalement, c’est en tant que patiente que j’ai eu le plus de pistes concrètes. Dans ce contexte, j’ai pu ressentir les attitudes des différent·e·s soignant·e·s, car les soins m’étaient destinés. Chacun·e m’abordait à sa façon, bien sûr, et j’ai cherché ce qui rendait habituellement les soins plus faciles à vivre ou au contraire plus stressants.

couveuse

J’ai découvert que la bienveillance, même si elle est nécessaire, ne suffit pas. Il est fondamental à mes yeux d’offrir de la considération, c’est-à-dire que les professionnel·le·s manifestent en continu leur conscience d’être au contact d’un être humain à part entière.

C’est une attitude difficile à développer, c’est pourquoi j’y consacre du temps dans la formation « Prendre soin de soi et de ses patient·e·s« .

Et vous, comment faites-vous ?

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