Aujourd’hui, je vais vous présenter 4 trucs et astuces que l’on peut explorer quand on est sujet aux crises de panique ou quand on en est témoin.

Ces trucs et astuces sont plutôt des pistes individuelles, même si on peut s’en inspirer en tant que professionnel·le·s de santé. D’une manière générale, je vous propose de tester sincèrement puis de vous faire confiance : ce que je dis vous plaît ? Profitez-en. Ça ne vous parle pas ? Sentez-vous libre de passer à la suite !

Parlez-en

Se taire peut sembler aider à court terme, parce qu’ainsi on évite le regard des autres, le risque de jugement. Pourtant, parler aide à long terme, parce qu’ainsi on découvre les soutiens, les personnes-ressources de son entourage.

D’une manière générale, je vous encourage à en parler aussi avec votre médecin traitant. Il·elle pourra évaluer la situation avec vous et suivre son évolution. Cela vous permettra de choisir ensemble quelle attitude adopter.

Les ancrages corporels

Pendant une crise de panique, dans les situations stressantes ou face à une phobie, la panique peut prendre le dessus. Pour éviter d’être complètement emporté·e, une attitude qui fonctionne bien est de rester ancré·e dans son corps.

Le sol est un premier repère pour l’ancrage corporel. Pour vous ancrer dans le sol, il faut focaliser son attention dessus, ou sur vos points d’appui : vos pieds, votre siège, votre lit, le sol lui-même. Le sol est un ancrage disponible partout, tout le temps. En plus, à chaque chute, il vous rattrapera, toujours.

La respiration est un deuxième repère.Il est crucial de respirer au moins une fois toutes les deux minutes, pas moins ! L’apnée est un  stress pour le cerveau, elle aggrave la situation. Si au contraire le stress accélère votre respiration, vous pouvez essayer de prendre conscience de votre souffle, afin d’aller vers une respiration plus tranquille, plus ample, plus détendue, plus lente. Vous pouvez par exemple, essayer d’arriver à une inspiration toutes les 3 secondes ou même encore un peu plus lent.

Un pas vers l'autre

Quand on est témoin d’une crise de panique, on ne sait pas forcément quelle attitude adopter. Voici quelques pistes plutôt destinées aux témoins de ce genre de situations et qui pourront aussi aider les professionnel·le·s de santé.

Si on reprend l’idée précédente des ancrages corporels, vous pouvez proposer des ancrages sensoriels par le toucher, par la voix, par le contact visuel, en respirant amplement et tranquillement.

Quand on fréquente quelqu’un qui traverse parfois des crises de panique, on peut, en dehors d’une crise, lui demander ce qui l’aide le plus dans ces moments-là et se caler dessus par la suite. En effet, ce qui aide une personne peut ne pas aider, voir agacer quelqu’un d’autre. Je vous invite donc à vous adapter au cas par cas.

À éviter

Masquer les symptômes par l’auto-médication, l’alcool ou autre, ne règle pas le problème. Ça le repousse à plus tard sans le résoudre. Parfois même, ça l’alimente en ajoutant de la honte ou de la culpabilité.

Et vous, quels sont les trucs et astuces qui vous aident le plus quand vous êtes angoissé·e ou paniqué·e ?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *