Pour illustrer l’épuisement, j’utilise parfois l’histoire d’un verre d’eau qu’on devrait porter sans le poser. Au début, c’est facile, ça se fait le sourire aux lèvres. Cependant, la sensation évolue rapidement : fatigue, douleur, tremblements… Et ce que l’on vit change aussi, la légèreté fait place à « Pourquoi ? », ou à « je n’y arriverai pas… » ou encore à « C’est encore long? » Dans cette histoire, le verre d’eau, c’est une part de votre vie, être aidant·e ou être parent. Mon objectif dans cette série d’article est de vous aider à observer quels appuis vous pourriez trouver pour que votre verre d’eau soit tenable, sans souffrir.
Ce sera aussi mon but lors de la conférence pour les parents, le 5 novembre à 20h15 à Meythet (74) ou lors du groupe de parole pour les aidant·e·s, le 12 novembre à 19h à Cran (74).
Pour revenir aux articles de ce blog, j’ai prévu comme d’habitude 4 billets, qui apportent chacun un éclairage différent sur ce sujet, et qui paraîtront dans les prochains jours. Dans celui-ci, j’ai bien sûr choisi une approche qui sort des sentiers battus. Quand on est aidant·e ou parent, on essaye habituellement de faire le mieux possible. Mais ça peut coincer quand notre idéal ne correspond pas à notre tempérament; un peu comme une tortue cherchant à galoper comme un lapin.
Aussi je vous ai préparé une vidéo de guidage. L’idée est d’observer sur quelle qualité vous appuyer pour construire une façon d’être aidant·e ou parent qui vous corresponde vraiment. Cette qualité, je vous propose de la matérialiser sous la forme d’un animal. Ainsi, vous verrez plus facilement ce que vous pouvez attendre de vous.
Peut-être aurez-vous envie de partager en commentaire l’animal que vous avez rencontré et les qualités que vous partagez avec lui ?