Bien sûr, avant d’être parent, on ne s’imagine pas avoir un enfant différent à élever. Cela peut amener à comparer sa vie avec le quotidien d’autres famille. Le hic, c’est que ça n’aide pas, ça n’amène que de la souffrance et de l’amertume, mais alors comment faire ?

Aujourd’hui, je vais vous présenter 4 trucs et astuces que l’on peut explorer quand on veut que la souffrance liée aux comparaisons cesse. Ces pistes s’adressent aux parents d’enfant avec un handicap, mais ils peuvent parler aussi à tou·te·s les aidant·e·s ou tous les parents. Je vous fais bien sûr de simples propositions. Je vous invite à les découvrir puis à vous faire confiance. Si ce que je dis vous parle, profitez-en. Dans le cas contraire, sentez-vous libre de passer à la suite !

Vider son sac

Élever un enfant différent, c’est dur. C’est une quantité inimaginable de connaissances à rassembler, de savoirs à acquérir, de compétences à développer. Tout garder pour soi, tout ce qu’on éprouve, ça ne peut pas fonctionner longtemps. Il est fondamental de trouver un moyen, un lieu, un espace pour exprimer ce que l’on ressent, en sécurité et librement. Quand on a vidé son sac et qu’on retrouve un peu de calme intérieur, on peut enfin prendre un peu de recul par rapport à ce que l’on vit.

Prendre du recul

Il est possible de ressentir une grande culpabilité quand on a un enfant différent. On pense être responsable. Sauf que cette culpabilité ne change rien à votre réalité. Votre enfant est tel qu’iel est et votre tâche est maintenant de l’accompagner au mieux.

Parfois, prendre de la distance

Vous avez le droit de mettre de la distance avec les gens qui vous font vous sentir mal, qui ne sont pas constructifs, soutenants, bref tous ceux qui ne vous aident pas. Cela vaut aussi pour les professionnel·le·s de santé. Il est capital de vous entourer de praticien·ne·s avec lesquel·le·s vous pourrez construire une relation de confiance et de collaboration.

Se concentrer sur les individus

On n’élève pas des carnets de santé ou des dossiers médicaux. On élève un ou des enfants, chacun unique au monde. Je vous encourage donc à considérer votre enfant tel qu’iel est, avec son potentiel, ses compétences et les adaptations dont iel a besoin.

Au-delà de son diagnostique, vous pouvez aller à sa rencontre afin de tisser un lien réel avec lui·elle.

Et vous, qu’est-ce qui vous aide le plus quand vous tombez dans les comparaisons ?

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