Le cœur qui bat à tout rompre, la respiration qui s’accélère, des suées, l’impression d’étouffer, des tremblements, le corps qui ne répond plus, la pensée qui tourne en boucle et fait des nœuds… Que ce soit sous forme de crises ou de manière plus diffuse et insidieuse comme une toile de fond, l’angoisse et la panique sont bien plus répandues qu’on ne le pense. Parfois ça correspond au tempérament depuis longtemps, parfois, ça arrive dans des phases de la vie particulièrement compliquées.
Cette situation, je l’ai moi-même vécue, j’en ai été témoin parfois et j’ai été amenée à accompagner en tant que professionnelle de santé et comme psychopraticienne, à mon cabinet. Tous ceux et toutes celles qui ont déjà traversé ce genre d’épisode se sont certainement demandé comment éviter cette « tempête ». Mais les parades et les aménagements ne suffisent pas toujours.
Pour cette nouvelle série d’articles, j’ai choisi un thème qui me tient à cœur parce qu’il est à la fois répandu et assez tabou : l’angoisse. J’ai prévu de l’aborder de 4 manières différentes, en 4 articles à paraître dans les prochains jours. Aujourd’hui, je vais développer, comme vous vous en doutez peut-être, une approche « hors des clous ».
Quand l’angoisse, le stress ou la panique paralyse, une présence bienveillante peut aider à dépasser ses propres limites, mais on ne peut pas toujours en bénéficier. Que faire alors ?
Le sortilège du Patronus !
Dans Harry Potter de JK Rollings, ce sortilège s’appuie sur un souvenir fort et positif et permet de se protéger de créatures qui enlèvent toute sensation de joie.
Pour le tester, écoutez l’enregistrement et laissez-vous guider. Je vous invite à l’expérimenter dans un contexte favorable au moins une fois, avant de l’essayer lors de situations plus corsées.
En l’utilisant aussi souvent que vous en avez envie ou besoin, vous pourrez, si ça vous correspond, bénéficier pleinement ce sortilège.
Et vous, à quoi ressemble votre Patronus ?
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