L’épuisement des parents et celui des aidant·e·s ont beaucoup en commun. Ce que font les aidant·e·s et les parents se voit peu, et ils ne reçoivent presque aucun retour positif sur ce qu’ils font bien. Par contre, il reçoivent toutes sortes de remarques sur ce qu’il·elle·s feraient mal (notez bien le conditionnel). Ces jugements et conseils non sollicités sont souvent émis par des gens qui n’ont qu’une idée très vague de l’ensemble de la situation, parfois même aucune ! Aujourd’hui, je vais vous présenter 4 trucs et astuces que l’on peut explorer quand on a besoin de contrebalancer tous ces commentaires et protéger son énergie.

Je vous fais de simples propositions. Je vous invite à les découvrir puis à vous faire confiance. Si ce que je dis vous parle, profitez-en. Dans le cas contraire, sentez-vous libre de passer à la suite !

Petite mise au point pour commencer

La privation de sommeil est une méthode de torture. Les sollicitations incessantes sont du harcèlement. Et il y a tant d’autres exemples. Avec ça, comment imaginer que des adultes, qui ne sont pas des super-héros, pourront rester constamment calmes, enthousiastes, disponibles, attentionné·e·s ?

Je reste toujours bouche bée devant la quantité d’attentes qui pèsent sur les parents et les aidant·e·s dans ces domaines. Il vous arrive de déraper ? Il est possible que vous soyez humain·e !

Se féliciter de ce que l'on a fait

Il est peu courant d’avoir dans son entourage des gens pour relever chacune de nos petites victoires du quotidien. Également, les enfants et ceux ou celles que l’on aide ne sont pas forcément très reconnaissant·e·s de nos efforts. Même l’entourage proche ne comprend pas toujours ce que l’on vit. De plus, vous êtes la personne la mieux placée pour savoir tout ce que vous faites en tant que parent ou aidant·e.

Il est donc fondamental de prendre le temps de lister tout ce que vous avez accompli afin de vous féliciter chaleureusement pour chacune de vos actions, même minime, et ce, chaque jour.

Se féliciter de ce que l'on a évité

Je recommande aussi de lister, surtout les mauvais jours, tout ce que l’on s’est interdit de faire ou dire et qui aurait été blessant ou plus. On peut être fier de chaque parole méchante qu’on a pensé sans les dire, de chaque geste agressif retenu. On peut se féliciter de chaque occasion de réagir avec accès que l’on a laissé passer.

Certains jours, être parent ce n’est pas éduquer, et être aidant·e c’est n’est pas aider. Certains jours, c’est déjà ne pas ruiner tout ce qu’on a déjà construit. Et ça mérite des félicitations chaleureuses.

Demander de l'aide quand c'est nécessaire

L’isolement et le repli sur soi ne permettent pas de sortir des cycles d’épuisement, même si en faire moins et choisir là où on s’implique peut aider. Les groupes de parole, les conférences peuvent être des occasions d’échanger sur la réalité de ce qu’on vit, car oui, c’est parfois difficile pour tout le monde. C’est pour cela qu’il me tient à cœur d’animer ce genre de soirées.

Et vous, en tant que parent, qu’est-ce qui vous aide le plus à contrebalancer tous ces commentaires et à protéger votre énergie ?

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