On dit que seul, on va plus vite, mais qu’ensemble on va plus loin. C’est une idée qui s’applique aussi quand on est aidant·e. On peut se retrouver coincer entre le besoin d’être efficace, et donc de faire seul·e et le besoin tout aussi fondamental de partager la tâche, parce que seul·e, on ne tiendra pas sur la durée, sans pour autant savoir comment obtenir ce fameux partage. C’est pour cela qu’aujourd’hui, je vais vous présenter 4 trucs et astuces que l’on peut explorer quand on est aidant·e afin de limiter autant que possible la charge, en particulier mentale, qui repose sur chacun·e.
Dans cet article, je vous présente quelques pistes. Ce sont de simples propositions, je vous invite à les découvrir puis à vous faire confiance : ce que je dis vous parle ? Profitez-en. Ça ne vous convient pas ? Sentez-vous libre de passer à la suite !
Évaluer les ressources
Faire le bilan des ressources disponibles, c’est une étape importante, même si on peut la perdre de vue dans un quotidien très rempli. On peut trouver des informations auprès de professionnels, d’associations ou encore de proches.
Il est bon de revisiter cette étape de temps en temps.
Construire ensemble des solutions
Cela veut dire, par exemple, que l’aidé·e ou les aidant·e·s réponde aux questions suivantes : Qui ? fait Quoi ? Où ? Comment ? Quand ? Combien est-ce que cela va coûter ? Ou bien cela peut vouloir dire choisir ensemble des référents pour les différents domaines où il y a besoin d’aidant·e·s.
Ce qui est important, c’est le travail collectif, ainsi chacun peut s’approprier sa part. Ainsi toutes les charges et les préoccupations sont allégées au final.
Réévaluer les solutions
Les solutions rapides à mettre en place, durables et économiques d’un point de vue humain et financier n’existent pas. De plus les besoins de l’aidé·e peuvent évoluer au court du temps, tout comme la disponibilité des aidant·e·s. Alors il faudra réévaluer régulièrement les solutions et les reconstruire afin qu’elles soient suffisamment fonctionnelles.
Planifier des pauses
Les pauses ont une durée définie à l’avance et a priori elles ne seront pas interrompues. Elles ne contiennent rien ou bien une activité qui fait envie et qui n’a pas de notion de performance, comme s’assoir, s’allonger, faire une sieste, se promener, respirer…
Elles peuvent être quotidiennes, hebdomadaires, mensuelles, selon vos besoins.
Et, vous, en tant qu’aidant·e, qu’est-ce qui vous aide à diminuer votre charge ?