La sagesse populaire dit qu’on ne connait pas le poids d’un fardeau que l’on n’a pas à porter. Cette phrase me parle de ces situations parfois complexes entre aidant·e·s et aidé·e·s. Quand on doit faire avec une maladie, un handicap ou un vieillissement, chacun·e voit sa vie bousculée et ça peut être difficile. Comme nous sommes humain·e·s, il peut être ardu d’accorder une valeur équitable à tous les ressentis. Aussi, aujourd’hui, je vais vous présenter 4 trucs et astuces que l’on peut explorer quand on est aidant·e afin de d’accueillir son propre vécu sans le mettre en concurrence avec celui des autres, en particulier avec celui du·es aidé·e·s ou du·es autre·s aidant·e·s.

Dans cet article, je vous présente quelques pistes. Ce sont de simples propositions, je vous invite à les découvrir puis à vous faire confiance : ce que je dis vous parle ? Profitez-en. Ça ne vous convient pas ? Sentez-vous libre de passer à la suite !

Le ressenti est personnel et indiscutable​

On dit que les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas. Le ressenti non plus. Cela vaut pour tous les ressentis, quelle que soit la personne, son âge et sa condition physique ou intellectuelle, et cela vous inclue.

Garder un œil sur soi

Aider, c’est dur pour tout le monde, ça fait se remettre en question, douter, bref « ça secoue ». Or, on peut être aidant·e·s sur un temps restreint ou très long, mais cette durée est rarement, voir jamais, connue à l’avance. De plus, on ne sait pas non plus par quelles épreuves on devra passer. Du coup cette situation ressemble parfois à un marathon émotionnel, peut-être même un ironman. Aussi, en tant qu’aidant·e·s, Il y a un risque réel de s’épuiser.

Garder un œil sur vous-même, sur comment vous vous sentez, c’est fondamental.

Des espaces d'expression

Savoir comment on va, c’est la base, mais encore faut-il savoir quoi faire avec « ça ». L’étape suivante est de permettre à ce qu’on ressent de s’exprimer. Je sais que cette formulation est vague, c’est voulu, car je ne sais pas quel moyen vous conviendra : la parole, la créativité, la contemplation, le sport…

Je souhaite vous inviter à chercher une façon d’offrir de l’espace à votre vécu, et qui vous permettra de respirer un peu.

Des exemples à suivre

Quand on est aidant·e, on entend toutes sortes de commentaire de la part de gens qui ne mesurent absolument pas ce qu’aider  représente. Aussi, il peut être plus instructif de chercher des pistes auprès de ceux qui comprennent un minimum votre situation, par exemple parce qu’il·elle·s sont ou ont été aidant·e·s, ou parce qu’elle·il·s vous connaissent et que ce sont des gens qui vous font du bien. Sans hésitation, vous pouvez aussi vous faire recommander des professionnels qui seront de vrais appuis.

Et, vous, en tant qu’aidant·e, qu’est-ce qui vous aide à accueillir son propre vécu ?

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